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UNCCD COP16: Uniting Leaders to Take Action on Pressing Land Issues on Governance DayJournalists are invited to attend Day 5 of COP16, where a series of significant events will focus on local and regional actions in combating land degradation, water scarcity, and desertification, as well as advancing women's land rights and enhancing urban-rural linkages.Key EventsMayor's Forum: Showcasing the Role of Local and Regional Governments in Combating Land Degradation, Water Scarcity, and DesertificationWhen: 13:00–15:00Where: MET-33This forum will feature a roundtable dialogue on the role of local governments in addressing land degradation, desertification, and water scarcity, highlighting effective climate resilience actions. A plenary discussion on 6 December will further explore practical experiences and solutions shared by local and regional governments.Women’s Land Rights for Effective Restoration Efforts: Understanding Synergies, Taking ActionWhen: 13:00–15:00Where: MET-33This session will examine the vital role of strengthening land rights for women in ecosystem restoration efforts, showcasing successful approaches, offering recommendations for equitable action, and exploring how gender justice can be integrated into land and restoration policies..Urban-Rural Linkages and Land: Tools and Governance Frameworks for ActionWhen: 15:30–17:30Where: MET-24This session will provide an overview of the challenges and solutions related to urban-rural linkages, focusing on governance frameworks, spatial planning, and finance tools. It will discuss how these tools can strengthen the connections between rural producers and urban consumers.Key ReportsPrimer on Urban-Rural Linkages and Land: Tools and Governance Frameworks for ActionOther Press EventsPlease note that there will be no press briefing on 6th December. However, you’re cordially invited to join the People’s Day press briefing on 7th December which will cover Indigenous Peopl and gender issues related to land. Media AccreditationAll journalists must be accredited to attend. Accreditation can be completed through the Online Registration System (ORS). Additional information, including the full agenda and session details, is available on the COP16 website.For inquiries, contact press@unccd.intKey resources Press releases and other media materials from COP16 updated daily hereUNCCD COP16 Trello Board, including branding guidelines and key messagesUNCCD COP16 websiteHost country website COP16 conference app available in the Apple app store and Google PlayUN WebTV – live broadcast of key plenary sessions with live interpretation in all six UN languages.Press and media kitSocial media kitPhoto assets – Flickr and Earth Negotiation Bulletin Press Conference Schedule World Soil Day 2024 underlines vital importance of accurate soil data and information for food securityFuture Key COP16 Events for Media 6 December: Launch of the Primer on Urban-Rural Linkages and Land9 December: Launch of the Global Aridity Trends Report
La plus grande participation du secteur privé à une COP de la CNULCD à ce jour stimule l’élan pour une gestion durable des terresL’initiative Business4Land (B4L) de la CNULCD publie un guide pour aider le secteur privé à évaluer les risques de dégradation des terres et à rendre compte des actions de mitigation.5 décembre (Riyad, Arabie saoudite) — Le mercredi 4 décembre, des centaines de représentants du secteur privé issus des secteurs de la finance, de la mode, de l’agroalimentaire et de la pharmacie se sont réunis à Riyad, en Arabie saoudite, pour discuter de leur rôle dans la gestion durable des terres, des sols et de l’eau. Ils ont répondu à un appel à l’action lancé par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) lors de la 16e Conférence des Parties.Le Forum Business 4 Land a rassemblé des décideurs de haut niveau et des PDG d’entreprises particulièrement dépendantes des terres et de l’eau, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la pharmacie, de l’énergie, des textiles, des TIC ainsi que des finances et assurances. La dégradation des terres et la sécheresse représentent des risques importants pour les entreprises et les investisseurs, ce qui fait de leur atténuation un impératif stratégique pour contribuer aux efforts mondiaux visant à préserver des terres saines et renforcer la résilience face à la sécheresse.L’événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative Business 4 Land (B4L), lancée plus tôt cette année par la CNULCD à Davos, en partenariat avec InTent — une plateforme capable de mobiliser rapidement un groupe influent et diversifié de décideurs pour favoriser le changement. L’initiative vise à engager et à soutenir les acteurs privés dans la gestion durable des terres. Elle est soutenue par la Présidence de la COP16, le Forum économique mondial, le Conseil mondial des affaires pour le développement durable, ChangeNOW, la Sustainable Fibre Alliance, la Chambre de commerce internationale, le Pacte mondial des Nations Unies et le Fonds pour l’environnement d’Arabie saoudite.« La COP16 a attiré la plus grande participation du secteur privé jamais enregistrée lors d’une COP de la CNULCD, offrant un élan critique pour faire de la gestion durable des terres une composante essentielle des stratégies d’entreprise et financières », a déclaré Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD. « Adopter des opérations, des chaînes d'approvisionnement et des investissements favorables à la nature ne relève pas seulement de la durabilité environnementale, mais garantit également la rentabilité et la résilience à long terme des entreprises. »Le Forum B4L a réuni 60 intervenants de haut niveau et 400 invités, parmi lesquels plus de 40 entreprises qui reconnaissent l’urgence d’agir face à la dégradation des terres et à la sécheresse, et qui assument leur responsabilité pour assurer une gestion durable des ressources naturelles, tant pour des raisons économiques que socialesL’appel à l’action de B4L exhorte les entreprises à contribuer à un ou plusieurs des piliers de l’initiative Business 4 Land (B4L) : promouvoir des pratiques durables dans leurs opérations commerciales ; soutenir des solutions de financement ; et plaider pour de meilleures politiques de gestion des terres et de l’eau.« 44 000 milliards de dollars, soit plus de la moitié du PIB mondial, sont menacés par la perte de la nature. Il est impératif pour les entreprises d’explorer des innovations capables d’arrêter et d’inverser la dégradation des terres, tout en ouvrant des opportunités de croissance économique », a déclaré Gim Huay Neo, directrice générale de 1T.org, Forum économique mondial. « En collaborant avec les gouvernements et d'autres parties prenantes, les entreprises peuvent accélérer les progrès en matière de restauration des terres pour un avenir plus résilient pour tous. »André Hoffmann, membre du comité consultatif de haut niveau de la COP16, fondateur d’InTent et vice-président du conseil d’administration, a déclaré : « Le secteur privé, qui peut jouer un rôle vital dans la transition durable dont nous avons urgemment besoin, doit voir la nature non pas comme une ressource à exploiter, mais comme notre système de survie. Le Forum B4L a été l’occasion de forger de nouvelles coalitions pour restaurer les terres et renforcer la résilience. En passant de l’extraction à la collaboration, nous pouvons stimuler les investissements dans des solutions basées sur la nature qui garantissent la prospérité humaine et la santé de la planète. »Le forum a souligné la nécessité d’aligner les entreprises, les politiques et les financements pour protéger les terres en tant qu’actifs essentiels. Les participants ont discuté des moyens de mesurer les impacts des entreprises sur les terres, de réduire les risques liés à leur dégradation — par exemple en fixant des objectifs mesurables pour leurs activités directes et dans leurs chaînes d’approvisionnement — et de rendre compte des progrès réalisés.Un nouveau guide pour le secteur privéL’initiative Business 4 Land a lancé un guide destiné à aider les acteurs du secteur privé à comprendre les divulgations et la fixation d’objectifs liés aux terres, et à aligner leurs stratégies sur les politiques nationales et les objectifs mondiaux pour une transition équitable des terres.« Les divulgations des entreprises sont essentielles pour encourager des pratiques commerciales favorables aux terres. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises ne comprennent pas clairement leurs impacts et leurs dépendances vis-à-vis des terres, ce qui les expose à des risques importants », a déclaré Razan Al Mubarak, coprésidente du Groupe de travail sur les divulgations financières liées à la nature (TNFD) et présidente de l’UICN.Le rapport intitulé « Guide pour les divulgations d’entreprises et la fixation d’objectifs liés aux terres » a été élaboré en collaboration avec le TNFD et le Science Based Targets Network (SBTN), en consultation avec des acteurs tels que le Forum économique mondial et la Présidence de la COP16.Les coûts liés à la dégradation des terres et à la sécheresse sont élevés. Par exemple, les agriculteurs américains peuvent supporter des coûts initiaux de 40 USD par acre pour des pratiques d’agriculture régénérative, mais leurs bénéfices à long terme peuvent augmenter de 120 %. Le guide de B4L aide les entreprises à exploiter ces opportunités.« Dans un contexte de risques croissants pour la nature, les entreprises ont un rôle clé à jouer en prenant des mesures en faveur des terres et en inversant la tendance à la dégradation, à la rareté de l’eau et à la perte de biodiversité qui impactent nos sociétés et nos économies à travers les chaînes de valeur et les industries », a conclu Nicole Schwab, membre du Comité exécutif du Forum économique mondial.****COMMENTAIRESPhilippe Zaouati, directeur général du fonds d’investissement durable MIROVA, a déclaré :« Les entreprises ont beaucoup à gagner en transformant leurs chaînes de valeur pour intégrer des pratiques durables, non seulement pour réduire leur impact sur la nature, mais aussi pour saisir les opportunités économiques qui en découlent. Mobiliser des financements pour la restauration des terres nécessite un effort concerté des secteurs public et privé. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un environnement favorable à la restauration, essentiel pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et garantir un avenir durable. »Henri Bruxelles, directeur de la durabilité chez Danone, a ajouté :« Les moyens de subsistance de plus de 2,5 milliards de personnes, dont beaucoup sont de petits exploitants agricoles, dépendent de l’agriculture, un secteur à la fois contributeur significatif aux changements climatiques et l’un des plus touchés par ses impacts. La collaboration entre tous les secteurs de la société est cruciale pour relever les défis interconnectés du climat et de l’eau ; garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; protéger les moyens de subsistance des communautés qui nourrissent le monde ; et bâtir un système alimentaire durable. »Erin Billman, codirectrice du Land Hub de SBTN et directrice exécutive du Science Based Targets Network, a déclaré :« Relier les actions des entreprises et leurs objectifs fondés sur la science aux engagements des Parties dans le cadre des conventions des Nations Unies est un levier important pour tenir la promesse des objectifs mondiaux. »Maryanne Gichanga, PDG d’AgriTech Analytics Ltd, qui a remporté une subvention de 50 000 USD fournie par InTent dans le cadre du concours Land of Opportunities Pitch le 4 décembre lors de la COP16 : « Le fait que notre start-up, AgriTech Analytics, ait été mise en lumière sur une scène mondiale lors de la Journée des Terres a été une occasion incroyable, ouvrant la voie à des collaborations et des partenariats. Recevoir le généreux prix de 50 000 USD dans le cadre du concours Land of Opportunities Pitch nous permettra de développer notre activité et d’aider davantage de fermiers dans les communautés agricoles du Kenya. Nous sommes très reconnaissants envers la CNULCD de nous avoir invités à participer à la COP16 et envers les partenaires du concours pour leurs contributions. »NOTESDemandes médias : Veuillez contacter le bureau de presse de l’UNCCD à press@unccd.int ou unccd@portland-communications.com Réseaux sociaux :@UNCCD#COP16Riyadh#UNCCDCOP16#Business4LandÀ propos de l’UNCCDLa Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) est le seul accord international juridiquement contraignant sur la gestion durable des terres. Elle aide les communautés et les pays à créer des richesses, à garantir une alimentation nutritive, de l’eau potable et de l’énergie grâce à une gestion durable des terres. À travers des partenariats, les 197 Parties à la Convention ont mis en place des systèmes robustes pour gérer les risques liés à la sécheresse. Une gestion responsable des terres, fondée sur des politiques solides et des données scientifiques, permet d’intégrer et d’accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable, de renforcer la résilience face aux changements climatiques et de prévenir la perte de biodiversité.À propos de Business 4 Land (B4L)B4L est l’initiative principale de l’UNCCD pour engager le secteur privé dans la gestion durable des terres et de l’eau. Elle aide les entreprises et les institutions financières à gérer les risques et à saisir les opportunités liées à la dégradation des terres et à la sécheresse. B4L vise à restaurer 1,5 milliard d’hectares de terres d’ici 2030, contribuant ainsi à la Neutralité en matière de Dégradation des Terres (Land Degradation Neutrality - LDN), un engagement mondial visant à atteindre zéro dégradation nette des terres d’ici 2030, tout en renforçant la résilience face à la sécheresse.
UNCCD COP16: Advocating for Sustainable Land Management on Agri-Food Systems DayJournalists are invited to attend Day 4 of COP16, which focuses on how resilient crops and healthy soils can drive global food security and sustainable development. The day will spotlight innovative strategies and global action to advance sustainable land management through agri-food system transformation.Key EventsWrapping up a COP year: The Role of Agrifood Systems Across the Three Rio ConventionsWhen: 8:00–8:45Where: MET-33This event will set the tone for Agri-food Systems Day, focusing on the transformation toward more sustainable, resilient and inclusive agri-food systems. It will discuss the restoration of agricultural land to achieve multiple co-benefits, including food security, Land Degradation Neutrality (LDN), carbon storage, and biodiversity. The session aims to enhance the interlinkages between the three Rio Conventions, soil and water restoration and strategies for scaling impactful actions globally.World Soil Day CelebrationWhen: 10:30–11:30Where: MET-33A live stream of the World Soil Day celebration from Bangkok (Thailand) observing its 10th anniversary, followed by a panel discussion led by World Food Prize 2020 recipient Prof. Rattan Lal. The panel will focus on the current status and challenges facing global soils, emphasizing the urgent need for action to preserve and restore soil health.High-Level Interactive Dialogue on Sustainable, Resilient and Inclusive Agri-Food SystemsWhen: 13:00–15:00Where: MET-33A high-level, interactive, multi-stakeholder dialogue that will discuss the contributions of governments and non-state actors to catalyze the transformation toward sustainable, resilient, and inclusive agri-food systems. The session will launch the Agri-Food Systems component of the Riyadh Action Agenda and outline a collaborative pathway to meet the UNCCD’s land degradation neutrality commitments.Other Press EventsWorld Soil Day Press Conference and Daily BriefingWhen: 12:30-13:00Where: MET-17Speakers:Juan-Carlos Mendoza, IFAD Director Environment, Climate, Gender and Social Inclusion DivisionAbdulhakim Elwaer, FAO Assistant Director-GeneralLifeng Li, FAO Director of Land and WaterWorld Soil Day (WSD) is held annually on 5 December to focus attention on the importance of healthy soil and advocating for the sustainable management of soil resources. The theme for this year is "Caring for Soils: Measure, Monitor, Manage," which underscores the importance of accurate soil data and information to understand soil characteristics and support informed decision making on sustainable soil management for food security.This press conference is held in conjunction with the daily briefing for journalists at UNCCD COP16.Media AccreditationAll journalists must be accredited to attend. Accreditation can be completed through the Online Registration System (ORS). Additional information, including the full agenda and session details, is available on the COP16 website.For inquiries, contact press@unccd.intKey resources Press releases and other media materials from COP16 updated daily hereUNCCD COP16 Trello Board, including branding guidelines and key messagesUNCCD COP16 websiteHost country website COP16 conference app available in the Apple app store and Google PlayUN WebTV – live broadcast of key plenary sessions with live interpretation in all six UN languages.Press and media kitSocial media kitPhoto assets – Flickr and Earth Negotiation Bulletin Press Conference Schedule Future Key COP16 Events for Media 6 December: Launch of the Primer on Urban-Rural Linkages and Land9 December: Launch of the Global Aridity Trends Report
UNCCD COP16: Driving Business Innovation and Sustainable Practices for Land RestorationJournalists are invited to attend Day 3 of COP16, which focuses on practical solutions and innovative partnerships to tackle land degradation and promote sustainability. Highlights include the Business for Land Forum, showcasing how businesses are driving change in land restoration, and Fashion for Land, exploring the environmental impact of the textile industry and its role in sustainable land management.The day also features expert-led discussions, report launches and press briefings, providing valuable insights into global efforts to build resilient landscapes and communities.Key EventsBusiness 4 Land ChampionsWhen: Wednesday, 4 December 2024, 8:00–9:45Where: MET-25A high-level gathering to showcase the intersection of business, finance, and policy in driving sustainable land management. The forum will spotlight private sector contributions to soil and water restoration and strategies for scaling impactful actions globally.Global Rangelands Standards: A Framework for Sustainable Pastoral FuturesWhen: Wednesday, 4 December, 15:00–15:45Where: MET-24The launch of a comprehensive framework to promote sustainable pastoral practices, focusing on building resilience in communities and ecosystems reliant on rangelands.The Nature of Business: The Path to Prosperity and SustainabilityWhen: Wednesday, 4 December, 9:30–11:00Where: MET-21André Hoffmann presents a visionary approach for businesses to align profitability with sustainability. Drawing on case studies from companies like Roche and IKEA, the session outlines actionable strategies for a balanced and inclusive future.High Level Interactive Dialogue : Gender Caucus. HerLand: Women’s Leadership for Sustainable Land Management When: Wednesday 4 December, 10:00–13:00Where: MET-11A critical platform for promoting gender-responsive solutions in land management. This session will highlight women-led initiatives, practical tools, and the use of sex-disaggregated data to inform future strategies for drought resilience.Fashion 4 LandWhen: Wednesday, 4 December, 18:00–20:00Where: MET-25This event explores the intricate connection between the fashion industry and land health, focusing on the impact of fiber production on soil and sustainable land use. It will encourage innovative approaches to fashion’s environmental footprint.Press briefings & conferencesICARDA Press Conference for the Launch of the CGIAR 2030 Global Strategy for Resilient DrylandsWhen: Wednesday, 4 December, 14:00–14:30Where: MET-17Speakers: Dr. Ismahane Elouafi, Executive Managing Director CGIAREng. Aly Abousabaa, Director General ICARDA & Regional Director CWANA of CGIARDr. Stanford Blade, acting Deputy Director General, ICRISATDr.RebbieHarawa, Africa Director ICRISATDr. Michael Baum, acting Deputy Director General, ICARDAOn behalf of collaborating CGIAR Centers, partners, and stakeholders who played a vital role in its development, ICARDA and ICRISAT are thrilled to launch the CGIAR 2030 Global Strategy for Resilient Drylands (GSRD) – a groundbreaking initiative set to revolutionize dryland agriculture and generate thriving and resilient livelihoods in dryland communities across the world.To follow live: https://webtv.un.org/en/scheduleMedia Briefing for European Investment BankWhen: Wednesday, 4 December 2024, 15:00–15:30Where: MET-17Speakers:Gelsomina Vigliotti, EIB Vice PresidentThe EIB Vice President, Gelsomina Vigliotti, and expert colleagues will discuss the EIB’s commitment to financing sustainable land management and drought resilience projects globally, with a focus on the interconnectedness of the three Rio Conventions (CBD, UNFCCC, UNCCD).To follow live: https://webtv.un.org/en/scheduleMedia Briefing on Business 4 Land When: Wednesday 4 December 15:30–16.00Where : MET-17Speakers:Sarah Toumi, Monitoring Officer at the UNCCD Global MechanismNeo Gim Huay is Managing Director and Member of the Managing Board at the World Economic ForumWEF The media briefing will highlight private sector actions to restore soil and water resources, showcasing innovative solutions and strategies for scaling sustainable land management.To follow live: https://webtv.un.org/en/scheduleMedia Briefing on a Arab Coordination Group’s USD 10 bn pledge to reverse land degradationWhen: Wednesday, 4 December 2024, 16:15–16:45Where: MET-17Speakers:Representative from Arab Fund for Economic and Social Development (TBC)Representatives from the Arab Coordination Group will discuss the pledge in greater detail and what it means for land restoration. Caribbean Small Island Developing States Press ConferenceWhen: Wednesday 4 December 17:00–17:30Where : MET-17Speakers:Minister Vaughn Miller, Ministry of the Environment and Natural Resources - the BahamasMinister Alfred Prospere, Ministry of Agriculture, Fisheries, Food Security and Rural Development- Saint LuciaThe Partnership Initiative for Sustainable Land Management (PISLM) wishes to convene a briefing session to further discuss the formation of the UNCCD Small Island Developing States (SIDS) Forum and convene an interim executive committee to oversee the further work necessary to the launch of the Forum.To follow live: https://webtv.un.org/en/scheduleMedia AccreditationAll journalists must be accredited to attend. Accreditation can be completed through the Online Registration System (ORS). Additional information, including the full agenda and session details, is available on the COP16 website.For inquiries, contact press@unccd.intKey resources Press releases and other media materials from COP16 updated daily hereUNCCD COP16 Trello Board, including branding guidelines and key messagesUNCCD COP16 websiteHost country website COP16 conference app available in the Apple app store and Google PlayUN WebTV – live broadcast of key plenary sessions with live interpretation in all six UN languages.Press and media kitSocial media kitPhoto assets – Flickr and Earth Negotiation Bulletin Press Conference Schedule Future Key COP16 Events for Media 4 December New Nature of Business Book Launch4 December Fashion for Land6 December: Launch of the Primer on Urban-Rural Linkages and Land9 December: Launch of the Global Aridity Trends Report
La gestion durable des terres et de l'eau pour la sécheresse est rentable, selon un nouveau rapportRiyad, Arabie Saoudite — Alors que les sécheresses alimentées par la destruction de l'environnement par l'homme devraient affecter trois personnes sur quatre d'ici 2050, investir dans la gestion durable des terres et de l'eau est essentiel pour réduire leurs coûts, qui dépassent déjà 307 milliards de dollars par an dans le monde, selon un nouveau rapport lancé aujourd'hui lors de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).S'appuyant sur une multitude de preuves et d'études de cas provenant de pays du monde entier — comme le Chili, l'Inde, la Jordanie, le Kenya, l'Espagne et la Tunisie — le rapport présente l'argument économique et commercial en faveur des solutions fondées sur la nature (SfN) face à la sécheresse. Il s'agit de pratiques qui restaurent les fonctions des écosystèmes et la santé des sols pour améliorer l'écoulement, le stockage et l'approvisionnement en eau en soutien au bien-être humain — par exemple, la reforestation, la gestion des pâturages et la gestion, la restauration et la conservation des bassins versants.Le rapport, intitulé "Économie de la sécheresse : Investir dans des solutions fondées sur la nature pour la résilience face à la sécheresse – l'action proactive rapporte", est coécrit par l'Initiative Économie de la Dégradation des Terres (ELD), l'Institut des Nations Unies pour l'eau, l'environnement et la santé (UNU-INWEH), la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), et soutenu financièrement par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, l'Alliance Internationale pour la Résilience à la Sécheresse (IDRA) et l'Union Européenne.« La gestion durable de nos terres et de nos eaux est essentielle pour débloquer la croissance économique et renforcer la résilience des communautés qui se retrouvent enfermées dans des cycles de sécheresse dans le monde entier », a déclaré Andrea Meza, Secrétaire exécutive adjointe de la CNULCD. « Alors que des discussions pour une décision historique de la COP sur la sécheresse sont en cours, le rapport appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître les coûts disproportionnés et évitables de la sécheresse, et à tirer parti des solutions proactives et fondées sur la nature pour garantir le développement humain dans les limites planétaires. »L'urbanisation, la déforestation, le pompage excessif des eaux de surface et des eaux souterraines, ainsi que le changement climatique modifient la couverture terrestre et appauvrissent les réserves d'eau douce, ce qui signifie que la sécheresse n'est pas seulement causée par le manque de pluie, mais aussi par la manière dont nous traitons nos ressources en terres et en eau. Ainsi, le risque de pénurie d'eau ainsi que les sécheresses et inondations cycliques peuvent être gérés grâce à des politiques adéquates, des incitations et des investissements dans notre capital naturel.La publication souligne que les coûts économiques à long terme associés aux sécheresses et aux catastrophes connexes sont largement sous-estimés. En particulier, car ces coûts augmentent généralement à l’intérieur des pays et au-delà des frontières en raison des effets en cascade de la sécheresse sur des secteurs tels que l’énergie et la santé, ainsi que sur l’économie en général.Les coûts estimés pour la mise en œuvre des mesures proposées par les pays dans leurs plans nationaux de gestion des sécheresses et des catastrophes connexes représentent une fraction des coûts annuels des sécheresses.Le triple dividende des solutions fondées sur la natureUne économie qui respecte les systèmes naturels au lieu de les miner pourrait générer jusqu’à 10,1 trillions USD par an en valeur commerciale et créer jusqu’à 395 millions d’emplois d'ici 2030. Tripler l’investissement dans les solutions fondées sur la nature jusqu’en 2030 pourrait générer 20 millions d'emplois supplémentaires.« La gestion proactive de la sécheresse est un impératif écologique et sociétal. C’est aussi une opportunité économique importante », a déclaré Niels Annen, Secrétaire parlementaire du Ministère de la Coopération économique et du Développement (BMZ) d'Allemagne. « Chaque dollar investi dans des solutions fondées sur la nature non seulement réduit les impacts de la sécheresse, mais peut générer des bénéfices allant jusqu'à 27 USD, y compris des revenus agricoles plus élevés, une résilience accrue des chaînes de valeur et des coûts économiques à long terme réduits. Nous devons agir de toute urgence pour repenser comment nous valorisons les terres et réapprendre à gérer les terres de manière durable. »Les solutions fondées sur la nature pour la sécheresse offrent un triple dividende : elles réduisent les pertes et les dommages causés par la sécheresse ; augmentent les revenus des utilisateurs des terres et de l'eau ; et génèrent des co-bénéfices pour le climat, la nature et le développement durable de manière générale. La plupart de ces dividendes – y compris la sécurité alimentaire et en eau – peuvent être réalisés, quelle que soit la survenue d’une sécheresse, faisant des solutions fondées sur la nature une option sans regret.RecommandationsLe rapport propose une série de recommandations pour réaliser le potentiel de la gestion durable des terres et de l’eau à l’échelle des paysages. Par exemple, il souligne la nécessité d'intégrer les solutions fondées sur la nature dans les plans nationaux de gestion de la sécheresse ; d’assurer la sécurité foncière et les droits d'eau ; et de renforcer la gouvernance locale, essentielle pour mettre en œuvre les changements sur le terrain.« Le coût économique de la sécheresse va au-delà des pertes agricoles immédiates. Il touche l’ensemble des chaînes d'approvisionnement, réduit le PIB, affecte les moyens de subsistance et entraîne la faim, le chômage, la migration et des défis à long terme pour la sécurité humaine ; une gestion efficace et un investissement dans la nature sont cruciaux pour atténuer ces effets », a déclaré le directeur de l'UNU-INWEH et l’un des auteurs principaux du rapport, Kaveh Madani.« Le rapport offre des aperçus inestimables sur un secteur d’opportunités qui a généralement été négligé par les investisseurs publics et privés. L'investissement dans le capital naturel est l'une des stratégies les plus efficaces pour créer des moyens de subsistance durables et une prospérité économique en harmonie avec la nature, tout en atténuant les impacts des sécheresses et du changement climatique, notamment dans les économies en développement du Sud global », a ajouté Madani.En matière de financement, le rapport souligne le potentiel des partenariats public-privé ; la nécessité de réorienter les subventions nuisibles ; ainsi que le rôle de la collecte et du suivi des données d’impact pour attirer les investissements du secteur privé.Enfin, il appelle à une approche de société entière pour la gestion proactive de la sécheresse, dans laquelle les autorités travaillent main dans la main avec les agriculteurs, les propriétaires fonciers, les entreprises, la société civile et le milieu universitaire, pour renforcer la résilience des communautés, des économies et des écosystèmes face à la sécheresse.« Les pratiques de gestion non durable des terres et de l’eau et d’autres actions humaines qui augmentent la fréquence et l’intensité des sécheresses doivent être remplacées par des actions préventives et anticipatoires en faveur de notre survie. Des investissements bien planifiés et opportuns dans de telles actions sont impératifs », indique le rapport.CITATIONSEntités gouvernementalesCoordinateur de la sécheresse du Kenya à l’Agence nationale de gestion de la sécheresse (NDMA), Henry Parkolwa :« Les solutions fondées sur la nature sont les approches les plus efficaces et les plus performantes pour la gestion des risques de sécheresse, en abordant les crises de désertification, de dégradation des terres, de sécheresse, de services écosystémiques et de perte de biodiversité, et pour créer un avenir durable et équitable pour l’humanité. »Ministre de l’Environnement de l’Australie, l’honorable Tanya Plibersek, MP :« La nature doit être prise en compte dans les décisions économiques et commerciales. Pour prendre de bonnes décisions, nous devons comprendre, mesurer et rendre compte de notre dépendance économique à la nature, de nos impacts sur la nature et de la valeur des services écosystémiques dont nos communautés et économies dépendent. »Organisations à but non lucratifPDG de la Nature Conservancy, Jennifer Morris :« Nous célébrons les leaders visionnaires dans les villes du monde entier, comme Le Cap et São Paulo, qui ont adopté des solutions fondées sur la nature (SFN) pour renforcer la résilience face à la sécheresse de manière rentable et offrant de multiples avantages. Par exemple, Le Cap restaure son écosystème unique de fynbos, créant des emplois et assurant l’équivalent de deux mois d’approvisionnement en eau pour le système — à seulement un dixième du coût des solutions d’ingénierie conventionnelles. »PDG de l’India Climate Collaborative, un conseil de philanthropies pour le climat, Shloka Nath :« Investir dans la restauration des terres et les solutions fondées sur la nature pour lutter contre la sécheresse est essentiel. La crise climatique est liée aux crises de la biodiversité et de l’eau, et aggrave les risques socio-économiques auxquels sont confrontés les agriculteurs. C’est une occasion critique de reconnaître les risques interconnectés auxquels les groupes vulnérables font face et de soutenir des solutions communautaires et holistiques. À travers cela, nous pouvons collectivement renforcer la résilience agricole, protéger les ressources en eau et favoriser une croissance économique durable. Nous appelons les parties prenantes à travers l’Inde et au-delà, y compris les philanthropes, à prioriser ces solutions pour un avenir équitable et durable. »EntreprisesPablo García, PDG d’Almendrehesa, Espagne :« La sécheresse est l’une des plus grandes menaces pour les systèmes productifs de notre territoire et de tout le bassin méditerranéen, notamment pour les systèmes agricoles, et encore plus pour les cultures pluviales. Cependant, je crois que, comme pour tout défi, cela constitue également un incitatif pour de nouvelles approches holistiques de restauration des paysages, qui nous permettront de répondre à la demande de produits durables qui croît indéniablement sur les marchés européens et dans le monde entier. L’agriculture régénérative est le nouvel engagement de nombreuses entreprises pour contribuer aux défis sociétaux à travers leurs chaînes d’approvisionnement. »Ryan Gellert, PDG de Patagonia :« Le cadre des 4 Retours, contribuant au rapport Économie de la sécheresse, offre une initiative fondée sur des données scientifiques pour restaurer des paysages sains à long terme. Si tous les secteurs de la société peuvent soutenir et adopter ce cadre, nous protégerons les écosystèmes intacts essentiels pour une planète saine et des communautés prospères. »Jay Albany, PDG de Dirty Clean Food Pty Ltd, Perth,Australie : « Dans l’Australie-Occidentale, nous avons vécu de première main les impacts drastiques des conditions de sécheresse. Perth vient de connaître son été le plus chaud enregistré. Les précipitations dans le sud-ouest de l’Australie — l’un des 34 hotspots de biodiversité reconnus à l’échelle internationale, où la moitié de nos 8 000 espèces végétales ne se trouvent nulle part ailleurs — ont diminué de 20 % depuis 1970 pendant la période critique de mai à juillet. Nous croyons qu’il est essentiel de modifier les pratiques agricoles pour développer la matière organique dans nos sols afin d’améliorer la rétention d’eau et de nutriments, en atténuant le risque de sécheresse futur. Pour chaque augmentation de 1 % de la matière organique, notre sol peut retenir jusqu’à 30 000 litres d’eau supplémentaires par hectare. »****NOTESLancement :À Riyad : 3 décembre 2024, 8h45, heure de Riyad (GMT+3), Action DomeEn ligne : UN Web TVÉvénement parallèle "L’Économie de la sécheresse – présentation du rapport phare de la CNULCD" :À Riyad : 3 décembre 2024, 15h30, heure de Riyad (GMT+3), MET-05 : 275Téléchargez le rapport complet sur l’économie de la sécheresse (disponible en anglais) :https://www.unccd.int/resources/publications/economics-drought-investing-nature-based-solutions-drought-resilienceDemandes de renseignements pour les médias :Veuillez contacter le bureau de presse de la CNULCD à press@unccd.intRéseaux sociaux :@UNCCD@ELD@UNUINWEH#COP16Riyadh#UNCCDCOP16#Economics4LandÀ propos de la CNULCDLa Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) est le seul accord international juridiquement contraignant sur une bonne gestion des terres. Elle aide les communautés et les pays à créer de la richesse et à garantir la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et l’énergie à travers la gestion durable des terres. Grâce à des partenariats, les 197 parties de la Convention ont également mis en place des systèmes robustes pour gérer proactivement les risques de sécheresse. Une gestion durable des terres basée sur des politiques et des sciences solides aide à intégrer et à accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable, à renforcer la résilience au changement climatique et à prévenir la perte de biodiversité.À propos de l'ELDL'Initiative Economics of Land Degradation (ELD) est une initiative mondiale qui intègre les valeurs des terres et de leurs services écosystémiques dans les décisions afin d'informer, promouvoir et étendre les solutions pour les terres en vue d'un changement transformateur. Créée en 2011 entre la CNULCD, l'UE et l'Allemagne, et hébergée par la GIZ, l'ELD a informé de meilleures décisions en matière de terres avec plus de 40 études de cas dans plus de 30 pays et sensibilisé le monde avec de nombreux rapports phares. En travaillant à l'interface entre la science, la politique et la pratique, l'ELD relie la science à la politique et aux affaires afin de soutenir les décideurs dans la transformation des engagements existants pour les terres en actions concrètes de politique et d'affaires.À propos de UNU-INWEHL'Institut des Nations Unies pour l'eau, l'environnement et la santé (UNU-INWEH) est l'une des 13 institutions qui composent l’Université des Nations Unies (UNU), le bras académique des Nations Unies. Hébergé par le gouvernement du Canada, l'UNU-INWEH se concentre sur les principaux défis de durabilité, abordant les questions critiques liées à l'eau, l'environnement et la santé dans le monde entier. À travers la recherche, la formation, le renforcement des capacités et la diffusion des connaissances, l'UNU-INWEH est dédié à résoudre les défis mondiaux pressants qui préoccupent les Nations Unies et ses États membres.À propos de l'IDRAL'International Drought Resilience Alliance (IDRA) est la première coalition mondiale créant un élan politique et mobilisant des ressources financières et techniques pour un avenir résilient à la sécheresse. En tant que plateforme croissante de plus de 30 pays et 20 institutions, l'IDRA puise dans les forces collectives de ses membres pour faire avancer les politiques, les actions et le renforcement des capacités en matière de préparation à la sécheresse, en reconnaissant que nous ne sommes aussi résilients à la sécheresse et au changement climatique que nos terres. Le travail de l'IDRA est aligné avec et soutient le mandat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui héberge le secrétariat de l'IDRA.
Le monde a besoin de 1 milliard de dollars US par jour pour lutter contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse entre 2025 et 2030Investissement total requis équivalent aux subventions nuisibles à l’environnement dépensées chaque annéeLancement de la toute première évaluation des besoins financiers pour la CNULCD à la COP16 à RiyadBonn/Riyad, 3 décembre 2024 : Au moins 2,6 trillions de dollars américains d’investissements sont nécessaires d’ici 2030 pour restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées et renforcer la résilience à la sécheresse, selon le dernier rapport de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD).Le rapport intitulé "Investir dans l’avenir des terres : Évaluation des besoins financiers pour la CNULCD", lancé aujourd’hui lors de la 16e Conférence des Parties (COP16) de la CNULCD à Riyad, en Arabie Saoudite, appelle à des investissements quotidiens de 1 milliard de dollars américains d’ici 2030 pour atteindre les objectifs mondiaux de restauration des terres et lutter contre la désertification et la sécheresse.Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD, a déclaré :« Pour protéger les vies et les moyens de subsistance, nous devons augmenter considérablement les investissements dans la restauration des terres. Les bénéfices – tant financiers que sociétaux – sont indéniables. Chaque dollar investi dans des terres saines est un dollar investi dans la biodiversité, le climat et la sécurité alimentaire. La bonne nouvelle est que le monde pourrait économiser des milliards chaque année et générer des milliers de milliards supplémentaires en restaurant des terres en bonne santé et en renforçant la résilience face à la sécheresse. »Jusqu’à 40 % des terres mondiales sont dégradées, affectant plus de 3,2 milliards de personnes, les coûts les plus élevés étant supportés par ceux qui peuvent le moins se le permettre : les communautés autochtones, les ménages ruraux, les petits exploitants agricoles et, en particulier, les jeunes et les femmes.La situation est aggravée par une hausse marquée des sécheresses – en augmentation de 29 % depuis 2000 – avec des projections indiquant que, d’ici 2050, trois personnes sur quatre dans le monde pourraient être affectées. Pourtant, malgré cette crise croissante, les investissements mondiaux nécessaires pour atteindre les objectifs de restauration des terres et de résilience à la sécheresse accusent un déficit annuel de 278 milliards de dollars.Principales conclusions du rapport :Des progrès dans le financement, mais des lacunes importantes subsistent :Les investissements mondiaux pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres sont passés de 37 milliards USD en 2016 à 66 milliards USD en 2022. Cependant, 355 milliards USD par an sont nécessaires entre 2025 et 2030 pour combler le déficit, laissant une insuffisance annuelle de 278 milliards USD.Les pertes dépassent les investissements nécessaires : La désertification, la dégradation des terres et la sécheresse coûtent déjà 878 milliards USD par an à l’économie mondiale – bien plus que les investissements requis pour résoudre ces problèmes. Ces coûts incluent la réduction de la productivité agricole et des services écosystémiques, les pertes de carbone et les dommages causés par les sécheresses.Investir intelligemment : Le montant total des investissements nécessaires – 2,6 trillions USD d’ici 2030 – équivaut à ce que le monde dépense chaque année en subventions nuisibles à l’environnement, selon un récent rapport d’Earthtrack.Rendements élevés sur l’investissement : Chaque dollar investi dans la restauration des terres génère jusqu’à 8 dollars en bénéfices sociaux, environnementaux et économiques. Ces rendements incluent une productivité agricole accrue, une résilience renforcée face au climat et à la sécheresse, ainsi que l’amélioration des services écosystémiques.Libérer les investissements privés : Le secteur privé ne contribue actuellement qu’à 6 % des financements nécessaires à la restauration des terres et à la résilience à la sécheresse. Les partenariats public-privé, les modèles de financement mixtes et les obligations vertes sont essentiels pour mobiliser davantage de capitaux.Besoins urgents de l’Afrique : L’Afrique présente le plus grand déficit financier, nécessitant 191 milliards USD par an pour restaurer 600 millions d’hectares de terres dégradées. Chaque minute, plus de 100 terrains de football de terres saines sont perdus, menaçant les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et hydrique, et la santé publique.Le coût alarmant de l’inactionSans soutien financier urgent, les impacts socio-économiques de la dégradation des terres s’aggraveront, provoquant des migrations forcées, une instabilité et des conflits liés aux ressources. Les rendements agricoles pourraient diminuer jusqu’à 50 % dans certaines régions d’ici 2050, entraînant une augmentation de 30 % des prix alimentaires et intensifiant l’insécurité alimentaire, notamment dans les zones vulnérables.Mobiliser les financements pour un avenir durableIl est possible de combler le déficit annuel de 278 milliards USD en réaffectant les subventions nuisibles et en augmentant les contributions du secteur privé. Des outils comme les obligations vertes pour le développement durable offrent de nouvelles opportunités de financement, et des engagements immédiats pour restaurer 600 millions d’hectares en Afrique sont essentiels.Tirer parti des bénéfices de la restaurationInvestir dans la restauration des terres présente des avantages considérables, notamment l’amélioration des services écosystémiques tels que le stockage du carbone, la conservation de la biodiversité et la gestion de l’eau, jouant ainsi un rôle crucial dans l’atténuation du changement climatique.Louise Baker, Directrice générale du Mécanisme mondial de la CNULCD, a déclaré :« Ce rapport met en évidence l’urgence critique de combler l’énorme déficit de financement pour la restauration des terres. Atteindre les objectifs mondiaux d’ici 2030 exige une collaboration sans précédent entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations internationales. »-Fin-Téléchargez le rapport complet : Investir dans l’avenir des terres : Évaluation des besoins financiers pour la CNULCD. Disponible en anglais : https://www.unccd.int/resources/publications/investing-lands-future-financial-needs-assessment-unccdDemandes médiasPour les demandes médias, contactez :UNCCD Press Office : press@unccd.intPortland Communications : unccd@portland-communications.comÀ propos de la CNULCDLa Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) est un accord international pour une gestion durable des terres. Elle aide les personnes, les communautés et les pays à créer de la richesse, à développer leurs économies et à garantir un accès suffisant à la nourriture, à l’eau potable et à l’énergie en offrant aux utilisateurs des terres un environnement favorable à une gestion durable. Grâce à des partenariats, les 197 Parties à la Convention mettent en place des systèmes robustes pour gérer efficacement et rapidement les sécheresses. Une bonne gestion des terres, basée sur des politiques solides et une science éprouvée, contribue à intégrer et à accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), renforce la résilience au changement climatique et prévient la perte de biodiversité.À propos du Mécanisme MondialCréé en 1994 conformément à l’article 21 de la CNULCD, le Mécanisme Mondial (GM) facilite la mobilisation des ressources financières pour lutter contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. Il propose des services de conseil et collabore avec les pays en développement, les donateurs et le secteur privé pour sécuriser les financements nécessaires à la mise en œuvre des objectifs de la Convention.À propos de la COP16La Conférence des Parties (COP) a été créée par la Convention en tant qu’organe décisionnel principal. Elle est composée des 197 Parties à la CNULCD (196 pays et l’Union européenne) et est responsable d’orienter la Convention afin qu’elle puisse répondre aux défis mondiaux et aux besoins nationaux.La COP16 de la CNULCD sera un événement marquant pour relever les ambitions mondiales et accélérer l’action en faveur de la résilience des terres et de la sécheresse grâce à une approche centrée sur les populations. Elle coïncidera avec le 30e anniversaire de la Convention.La COP16 de la CNULCD sera la première grande conférence des Nations Unies organisée par le Royaume d’Arabie Saoudite. Ce sera également la première fois qu’une COP de la CNULCD se tiendra dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), qui connaît de première main les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse.
La réponse mondiale à la sécheresse au cœur de la conférence des Nations Unies sur les terres à RiyadLes négociations sur un futur régime mondial de résilience à la sécheresse débutent à la COP16 de la CNULCD2,15 milliards USD engagés pour le Partenariat mondial de résilience à la sécheresse de RiyadL’Atlas mondial de la sécheresse met en lumière les impacts mondiaux de la sécheresse et les solutions de résilienceL’Observatoire international de résilience à la sécheresse fournira la première plateforme mondiale de données pilotée par l’IA pour évaluer la résilience à la sécheresseRiyad, Arabie Saoudite, 3 décembre 2024 — Les négociations sur un régime mondial de résilience à la sécheresse devraient dominer la 16ᵉ Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP16 de la CNULCD), alors que 197 Parties se réunissent pour aborder l’un des désastres les plus meurtriers et coûteux au monde. La conférence a débuté le lundi 2 décembre avec des engagements politiques et financiers majeurs pour renforcer la résilience à la sécheresse à l’échelle mondiale.La sécheresse, intensifiée par le changement climatique et les pratiques non durables d’utilisation des terres, a augmenté de près de 30 % en fréquence et en intensité depuis 2000, menaçant l’agriculture, la sécurité hydrique et les moyens de subsistance de 1,8 milliard de personnes, les nations les plus pauvres étant les plus touchées.Dans son discours d’ouverture, Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD, a déclaré, « Nous sommes tous réunis ici pour faire de la COP16 un moment historique. Le monde attend des Parties qu’elles adoptent une décision audacieuse qui peut aider à inverser la tendance de la catastrophe environnementale la plus pernicieuse et la plus perturbatrice : la sécheresse. »Dans un message vidéo adressé aux délégués de la COP16 de la CNULCD à Riyad, Amina J. Mohammed, Vice-secrétaire générale des Nations Unies, a souligné les défis croissants posés par la dégradation des terres et la sécheresse :« Jamais auparavant autant de personnes n'ont été touchées par la dégradation des terres et la sécheresse. 40 % des terres fertiles sont maintenant dégradées. Et les résultats sont désastreux : inégalités croissantes, populations affamées, personnes déplacées. Moyens de subsistance et entreprises menacés, environnements détruits, et les bases de la paix, de la stabilité et de la sécurité ébranlées. Sur la base des tendances actuelles, d’ici 2050, trois personnes sur quatre seront touchées par la sécheresse dans le monde. Mais vous êtes à Riyad pour changer la donne. »Abdulrahman Alfadley, nouveau président élu de la COP16 et ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture de l’Arabie saoudite, a fait écho à ces préoccupations, notant que les terres dégradées affectent déjà trois milliards de personnes dans le monde et « augmenteront les niveaux de migration, de stabilité et d’insécurité dans de nombreuses communautés ».La COP16 mettra l'accent sur l'établissement du premier régime mondial pour la résilience à la sécheresse, abordant les risques systémiques de la sécheresse mis en lumière dans plusieurs articles de la CNULCD et les décisions des sept dernières COP.Les gouvernements devraient négocier des engagements pour renforcer la résilience à tous les niveaux, en s’appuyant sur les recommandations du Groupe de travail intergouvernemental sur la sécheresse établi à la COP15.Le Partenariat mondial de résilience à la sécheresse de Riyad obtient 2,15 milliards USD d’engagementsLe Partenariat mondial de résilience à la sécheresse de Riyad, annoncé aujourd’hui par le Royaume d’Arabie saoudite en tant qu’hôte de la COP16 de la CNULCD, mobilisera des financements publics et privés pour soutenir 80 des pays les plus vulnérables et les plus touchés par la sécheresse dans le monde.Une somme initiale de 2,15 milliards USD a été engagée pour le Partenariat de Riyad par le Royaume d’Arabie saoudite (150 millions USD), la Banque islamique de développement (1 milliard USD) et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (1 milliard USD). Le Groupe de coordination arabe, qui regroupe 10 institutions basées dans cinq pays, devrait annoncer son engagement au deuxième jour de la COP16.« Le Partenariat de résilience à la sécheresse de Riyad servira de facilitateur mondial pour la résilience à la sécheresse, en favorisant la transition d’une réponse réactive aux secours à une préparation proactive. Nous cherchons également à amplifier les ressources mondiales pour sauver des vies et des moyens de subsistance à travers le monde », a déclaré le Dr Osama Faqeeha, Vice-ministre de l’Environnement au ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture d’Arabie saoudite et conseiller auprès de la présidence de la COP16 de la CNULCD.Le Partenariat s’efforcera de mobiliser des financements supplémentaires par le biais de contributions volontaires de pays, d’institutions financières et d’organisations philanthropiques, entre autres. Les contributions financières et en nature aident les pays les moins avancés (PMA) et les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure à accéder à des financements supplémentaires via des mécanismes financiers mixtes tels que des prêts concessionnels, des prêts commerciaux, des participations au capital, des épargnes, des assurances et d’autres schémas financiers.Hugo Morán, Secrétaire d’État à l’Environnement d’Espagne, a déclaré :« Pour l’Espagne et le Sénégal, coprésidents de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse (IDRA), la promotion de la coopération internationale est une priorité clé. Nous travaillons très activement à mobiliser un élan politique et des ressources pour la résilience à la sécheresse dans le monde entier. Cependant, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi nous saluons le Partenariat de Riyad et son potentiel à mobiliser des ressources supplémentaires pour la résilience à la sécheresse, en mettant l’accent sur les pays les moins avancés et les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Nous nous réjouissons de collaborer avec l’Arabie saoudite et le Secrétariat de la CNULCD pour exploiter les synergies entre l’IDRA et ce nouveau partenariat. »Les négociations sur la sécheresse en coursUn des principaux objectifs de la COP16 sera les négociations sur un futur régime mondial de résilience à la sécheresse, une première en son genre. Plusieurs articles du texte de la Convention font référence à la sécheresse, et les sept dernières COP de la CNULCD ont également adopté des décisions liées à ce sujet.La conférence Drought Resilience +10, qui s’est tenue à Genève du 30 septembre au 2 octobre 2024, a conclu que « la nature de plus en plus systémique de la sécheresse exige de nouvelles approches, des instruments politiques et la mise en œuvre opérationnelle de plans nationaux de gestion de la sécheresse dans une perspective proactive et intégrée ».Il est prévu que les négociations entre les gouvernements, qui culmineront lors de la COP16 de la CNULCD, aboutissent à des engagements solides pour renforcer la résilience communautaire, nationale et internationale afin d’anticiper, de répondre et de se remettre des impacts des sécheresses imminentes ou en cours, en s’appuyant sur les options politiques présentées par le Groupe de travail intergouvernemental sur la sécheresse établi à la COP15.« Après 30 ans de délibérations, y compris six années consécutives de groupes de travail intergouvernementaux, tous les regards sont tournés vers nous. C’est beaucoup de pression, mais nous devons saisir ce moment charnière à Riyad. Ensemble, nous pouvons inverser les tendances à la dégradation des terres et construire un monde plus résilient face à la sécheresse », a déclaré Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD.Atlas mondial des sécheresses et Observatoire international de résilience à la sécheresseFace à l'escalade des crises de sécheresse mondiales, la CNULCD, en collaboration avec le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne et ses partenaires, a lancé l'Atlas mondial des sécheresses, mettant en lumière les risques systémiques liés à la sécheresse dans des secteurs critiques tels que l'énergie, l'agriculture, le transport fluvial et le commerce. À travers des cartes, des infographies et des études de cas, l'Atlas illustre les impacts en cascade de la sécheresse sur les inégalités, les conflits et la santé publique.De plus, l'Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse (IDRA) a présenté le prototype de l'Observatoire international de résilience à la sécheresse (IDRO) — une plateforme mondiale alimentée par l'IA conçue pour autonomiser divers acteurs, des décideurs politiques aux communautés, en leur fournissant des informations exploitables pour renforcer la résilience face à la sécheresse. La version complète de l'IDRO sera lancée lors de la COP17 de la CNULCD en Mongolie en 2026, marquant une transition vers une gestion proactive de la sécheresse à l'échelle mondiale.Anna Dyson, Directrice fondatrice du Yale Center for Ecosystems + Architecture, a expliqué,« Bien qu’une richesse de connaissances émerge sur la résilience à la sécheresse à l’échelle mondiale, ces informations ont tendance à être dispersées et difficiles d’accès. L’Observatoire permettra un accès rapide à une expertise diversifiée et aux outils nécessaires pour anticiper, se préparer et s’adapter aux défis posés par la sécheresse. En reliant les insights à des analyses puissantes, il fournit des informations opportunes et exploitables tout en comblant les lacunes critiques en matière de gestion des risques et de stratégies d'adaptation. »Demandes des médias :Pour toute demande des médias, veuillez contacter le Bureau de presse de la CNULCD à l'adresse suivante : press@unccd.intÀ propos de la CNULCD :La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) est un accord international sur la bonne gestion des terres. Elle aide les populations, les communautés et les pays à créer de la richesse, à faire croître les économies et à garantir l'accès à une alimentation suffisante, à de l'eau potable et de l'énergie, en assurant un environnement favorable à la gestion durable des terres. Grâce à des partenariats, les 197 Parties de la Convention mettent en place des systèmes robustes pour gérer rapidement et efficacement la sécheresse. Une bonne gestion des terres, fondée sur des politiques et des sciences solides, permet d'intégrer et d'accélérer l'atteinte des Objectifs de Développement Durable, de renforcer la résilience face aux changements climatiques et de prévenir la perte de biodiversité.À propos de la COP16 :La Conférence des Parties (COP) a été créée par la Convention en tant qu'organe décisionnel principal. Elle est composée des 197 Parties de la CNULCD (196 pays et l'Union européenne) et est responsable de l'orientation de la Convention afin qu'elle puisse répondre aux défis mondiaux et aux besoins nationaux. La COP16 de la CNULCD sera un événement historique visant à renforcer l'ambition mondiale et à accélérer les actions en matière de résilience des terres et de la sécheresse grâce à une approche centrée sur les populations. Elle coïncidera avec le 30e anniversaire de la Convention. La COP16 de la CNULCD est la première grande conférence des Nations Unies organisée par le Royaume d'Arabie saoudite. Ce sera également la première fois qu'une COP de la CNULCD se tiendra dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), qui connaît de première main les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse.À propos de l'IDRA :L'Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse (IDRA) est la première coalition mondiale créant un élan politique et mobilisant des ressources financières et techniques pour un avenir résilient face à la sécheresse. En tant que plateforme croissante regroupant plus de 70 pays et institutions, l'IDRA s'appuie sur les forces collectives de ses membres pour faire progresser les politiques, les actions et le renforcement des capacités en matière de préparation à la sécheresse, reconnaissant que notre résilience face à la sécheresse et aux changements climatiques dépend de la gestion de nos terres. Le travail de l'IDRA est aligné avec, et soutient, le mandat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui héberge le Secrétariat de l'IDRA. Pour plus d'informations: https://idralliance.global.
Atlas lancé alors que les États membres de la CNULCD, réunis à Riyad, négocient des efforts pour renforcer la résilience face à la sécheresseRiyad, Arabie Saoudite — Alors que les sécheresses records deviennent une nouvelle norme dans le monde, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) et le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission européenne lancent la publication mondiale la plus complète sur les risques liés aux sécheresses et les solutions possibles, un appel urgent à l’action pour les dirigeants et citoyens du monde entier.L’Atlas mondial des sécheresses décrit la nature systémique des risques de sécheresse pour des publics spécialisés et non spécialisés. À travers des dizaines de cartes, d’infographies et d’études de cas, il montre comment les risques de sécheresse sont interconnectés dans des secteurs tels que l’énergie, l’agriculture, le transport fluvial et le commerce international, et comment ils peuvent déclencher des effets en cascade, exacerbant les inégalités et les conflits, tout en menaçant la santé publique.Co-produit avec la Fondation de Recherche CIMA (Italie), l’Université Libre d’Amsterdam (Pays-Bas) et l’Institut des Nations Unies pour l’Environnement et la Sécurité Humaine (Allemagne), cette publication intervient alors que les 197 États membres de la CNULCD, réunis à Riyad, négocient des moyens de renforcer la résilience de l’humanité face à des sécheresses plus sévères.Les sécheresses figurent parmi les catastrophes les plus coûteuses et meurtrières au monde et devraient affecter trois personnes sur quatre d’ici 2050. Cependant, de nombreux pays et secteurs échouent encore à se préparer adéquatement, faute d’actions, de politiques, d’investissements et d’incitations appropriés.« L’Atlas mondial des sécheresses invite les gouvernements, les dirigeants d’entreprises et les décideurs à tous les niveaux à repenser radicalement leurs décisions et leur gestion des risques liés à la sécheresse », a déclaré Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD. « J’appelle toutes les nations, et en particulier les Parties à la CNULCD, à prendre au sérieux les conclusions de l’Atlas. Lors de la COP16 de la CNULCD, les Parties pourraient changer le cours de l’histoire vers une résilience face à la sécheresse. Saisissons cette occasion avec la conviction que l’Atlas offre une voie vers un avenir plus résilient pour tous. »L’Atlas souligne la nécessité de plans nationaux de gestion des sécheresses et d’une coopération internationale pour maintenir les communautés, les économies et les écosystèmes à flot face à des événements plus sévères. Il offre également des orientations pour une gestion proactive et prospective des sécheresses, avec des solutions adaptées à divers secteurs et niveaux de gouvernance.Les impacts des sécheresses sont généralement moins visibles et attirent moins l’attention que les événements soudains tels que les inondations ou les tremblements de terre. Cela est particulièrement vrai pour les effets sur les écosystèmes, souvent négligés dans les plans nationaux de sécheresse, malgré leurs impacts dévastateurs sur les économies et les communautés. Cependant, les sécheresses à déclenchement rapide, connues sous le nom de « sécheresses éclair », les sécheresses plus intenses — ainsi que leurs impacts plus apparents — deviennent également monnaie courante.APERÇUS CLÉS DE L’ATLASImpacts des sécheresses causées par l’hommeL’Atlas mondial des sécheresses explique comment l’aggravation des risques de sécheresse est liée aux activités humaines, puis explore les impacts de la sécheresse dans cinq domaines clés : l’approvisionnement en eau, l’agriculture, l’hydroélectricité, la navigation intérieure et les écosystèmes.Les sécheresses peuvent réduire la production hydroélectrique, entraînant une hausse des prix de l’énergie ou des coupures de courant, et perturber le commerce international en raison de faibles niveaux d’eau qui entravent le transport fluvial, comme cela a été observé avec le canal de Panama.Sur le plan environnemental, l’Atlas souligne que, bien que les sécheresses représentent une menace pour les écosystèmes, une plus grande biodiversité peut atténuer leurs impacts. Cela signifie que promouvoir la biodiversité est essentiel pour renforcer la résilience face à la sécheresse et vice versa.Le nexus alimentation-terre-eau constitue un autre point central de l’Atlas, puisque l’agriculture représente environ 70 % de l’utilisation mondiale d’eau douce et est également gravement affectée par les sécheresses.La publication examine comment les produits agricoles qui arrivent dans nos assiettes via les chaînes d’approvisionnement mondiales peuvent aggraver les effets des sécheresses et créer des tensions hydriques dans les pays où ils sont produits à travers les transferts d’eau virtuelle. Les petits agriculteurs et les groupes marginalisés sont particulièrement vulnérables en raison des disparités dans l’accès à l’eau et aux ressources nécessaires pour renforcer leur résilience face à la sécheresse.L’Atlas montre également comment les risques de sécheresse sont interconnectés et pourquoi leurs effets s’étendent à plusieurs secteurs. Les pays qui dépendent de l’hydroélectricité pour leur électricité, par exemple, peuvent subir des coupures de courant pendant les sécheresses. Si cela se produit lors d’une vague de chaleur, cela peut entraîner des hospitalisations et des décès, car les gens ne peuvent pas utiliser de ventilateurs ou de climatiseurs pour rafraîchir leurs habitations.Leçons tirées des récentes sécheressesL’Atlas présente 21 études de cas à travers le monde, soulignant qu’aucun pays – quelle que soit sa taille, son PIB ou sa latitude – n’est à l’abri des sécheresses et que tous peuvent mieux s’y préparer.Par exemple, la publication met en lumière les impacts et les leçons tirées des récentes sécheresses dans les Grandes Plaines des États-Unis, dans la ville de Barcelone en Espagne, et dans le bassin du fleuve Yangtze en Chine. Elle explore également les impacts des sécheresses dans le couloir sec d’Amérique centrale, sur le sous-continent indien et dans la Corne de l’Afrique. D’autres études de cas mettent en évidence les besoins, les ressources et les perspectives spécifiques des communautés autochtones en matière de préparation aux sécheresses.Les sécheresses ont augmenté de 29 % depuis l’an 2000 en raison du changement climatique et de la gestion non durable des terres et des ressources en eau. Les Nations Unies considèrent les sécheresses d’origine humaine comme une urgence à l’échelle planétaire, mais notent que les risques liés à la sécheresse peuvent être maîtrisés grâce à des actions, des politiques et des investissements appropriés.Comment renforcer la résilience face à la sécheresseL’Atlas décrit des mesures concrètes et des voies à suivre pour gérer, réduire et s’adapter aux risques systémiques liés aux sécheresses. Il met en avant les co-bénéfices de ces actions pour différents secteurs et présente des pratiques exemplaires issues de différentes régions.Les mesures mises en évidence dans l’Atlas se répartissent en trois catégories : la gouvernance (par exemple, les systèmes d’alerte précoce, la microassurance pour les petits exploitants agricoles, les mécanismes de tarification pour l’usage de l’eau), la gestion de l’utilisation des terres (par exemple, la restauration des terres et l’agroforesterie) et la gestion de l’approvisionnement et de l’utilisation de l’eau (par exemple, la réutilisation des eaux usées, la recharge gérée des nappes phréatiques et leur conservation).Comme le souligne l’Atlas, le Secrétariat de la CNULCD, ses Communautés d’Apprentissage et de Pratique, l’Alliance Internationale pour la Résilience face à la Sécheresse (IDRA), le Centre Commun de Recherche de la Commission Européenne, les réseaux régionaux et mondiaux, ainsi que les institutions partenaires mentionnées dans la publication et les communautés elles-mêmes, peuvent développer et fournir les connaissances, outils et soutiens nécessaires pour transformer la science en politiques et les politiques en actions concrètes pour la résilience face à la sécheresse dès aujourd’hui.« L’Atlas est une ressource puissante pour créer un élan politique en faveur d’une gestion proactive des risques de sécheresse avant la COP16 de la CNULCD à Riyad. Nous disposons déjà des connaissances et des outils nécessaires pour renforcer notre résilience face à des sécheresses plus sévères. C’est désormais notre responsabilité collective, et dans notre meilleur intérêt, de prendre des mesures pour un avenir résilient face à la sécheresse », résume le Secrétaire d’État espagnol à l’Environnement, qui co-préside l’Alliance Internationale pour la Résilience face à la Sécheresse (IDRA) avec le Sénégal.CITATIONS:Fondation de Recherche CIMA :« L’Atlas mondial des sécheresses réunit des experts et des praticiens de différentes disciplines et régions pour créer un outil complet permettant de comprendre et de visualiser les impacts multifacettes de la sécheresse tout en proposant des solutions durables. Cet effort collaboratif constitue un modèle pour l’action politique, soulignant que l’engagement collectif est crucial pour construire des sociétés résilientes et adaptatives », a déclaré Lauro Rossi, directeur de programme à la Fondation de Recherche CIMA, l’un des coordinateurs de l’Atlas.Marthe Wens, chercheuse senior sur les sécheresses à l’Institut d’Études Environnementales de l’Université Libre d’Amsterdam :« Les activités humaines sont à l’origine des sécheresses ou exacerbent leurs impacts sur la société. Cela est clairement illustré dans l’Atlas, basé sur la littérature scientifique et des exemples provenant du monde entier. Cela signifie également qu’à travers notre gestion des terres et de l’eau, nous avons la capacité de réduire les impacts des sécheresses et d’accroître la résilience de nos systèmes. »Shen Xiaomeng, directrice de l’UNU-EHS :« L’Atlas mondial des sécheresses souligne l’urgence de repenser notre perception et notre approche des risques liés à la sécheresse dans un monde interconnecté. Il nous pousse à aller au-delà des solutions temporaires et à imaginer des réponses systémiques et dynamiques qui réduisent non seulement les risques de manière globale, mais qui priorisent également les plus vulnérables. »Hugo Morán, secrétaire d’État espagnol à l’Environnement, qui co-préside l’Alliance Internationale pour la Résilience face à la Sécheresse (IDRA) :« Les sécheresses figurent parmi les plus grands défis du 21e siècle. Le changement climatique et la gestion non durable des terres et des ressources en eau les rendent plus fréquentes et plus intenses, affectant les communautés et les écosystèmes. La COP16 de la CNULCD est une opportunité unique pour renforcer les conditions techniques, politiques et financières afin de faire face aux sécheresses, et l’Atlas mondial des sécheresses constitue un instrument clé pour soutenir ces efforts. »NOTESLancement :● À Riyad : « Dialogue ministériel sur la résilience face à la sécheresse : De Genève à Riyad et au-delà, renforcer les instruments politiques mondiaux et nationaux pour une approche proactive de gestion de la sécheresse ». 15h Riyad (GMT+3), Salle principale du Comité● En ligne : UN WebTVL'Atlas mondial des sécheresses complet sera bientôt disponible en anglais sur le site web de la CNULCD : https://www.unccd.int/resources/publications/world-drought-atlasDemandes médias : press@unccd.int , cc gpallares@unccd.int et terrycollins1@gmail.comMédias sociaux :@UNCCD#UNCCDCOP16 (Principal)#COP16Riyadh (Secondaire)À propos de la CNULCDLa Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) est le seul accord international juridiquement contraignant sur la gestion durable des terres. Elle soutient les communautés et les pays dans la création de richesse et la sécurisation de la nourriture nutritive, de l'eau propre et de l'énergie à travers une gestion durable des terres. Grâce à des partenariats, les 197 parties de la Convention mettent également en place des systèmes robustes pour gérer proactivement les risques de sécheresse. Une gestion responsable des terres, fondée sur des politiques et des sciences solides, contribue à intégrer et à accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable, renforce la résilience face au changement climatique et prévient la perte de biodiversité.À propos du Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission EuropéenneLe Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européenne joue un rôle clé à différentes étapes du cycle des politiques de l'UE en fournissant des connaissances scientifiques indépendantes et basées sur des preuves, soutenant les politiques de l'UE pour avoir un impact positif sur la société. Le CCR travaille en étroite collaboration avec d’autres départements de la Commission, des institutions et agences de l’UE, ainsi qu’avec des partenaires scientifiques et des organisations politiques en Europe et à l’international, offrant une expertise scientifique et des compétences provenant d’une large gamme de disciplines scientifiques.À propos de la Fondation de Recherche CIMALa Fondation de Recherche CIMA est un centre d'excellence international dédié à l'étude et à la gestion des risques liés aux conditions climatiques. Fondée en Italie en 2007, CIMA est une organisation de recherche qui combine la recherche scientifique, la technologie appliquée et le développement des capacités pour la réduction des risques de catastrophes. Reconnu pour ses contributions innovantes aux systèmes d'alerte précoce et à l'évaluation des risques, CIMA collabore avec des organisations internationales comme le système des Nations Unies, la Banque mondiale, la Commission Européenne et les gouvernements nationaux, fournissant un soutien scientifique et technique pour des projets dans des régions vulnérables, y compris en Afrique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, en Asie du Sud-Est et en Méditerranée. Grâce à son approche interdisciplinaire qui intègre les sciences techniques et sociales, CIMA comble le fossé entre la recherche et l’application pratique. Ses solutions fondées sur des données scientifiques et applicables répondent aux défis du monde réel avec des stratégies basées sur des preuves.À propos de l’Université Libre d’Amsterdam (Vrije Universiteit)L’Université Libre d’Amsterdam (VU) est une université unique aux Pays-Bas avec des facultés dans les sciences humaines, les sciences, la technologie, les sciences sociales et les sciences médicales. L’Institut des Études Environnementales (IVM) fait partie de la VU. L’IVM est le plus ancien institut de recherche environnementale des Pays-Bas (créé en 1971) et l'un des principaux instituts mondiaux dans le domaine des sciences de la durabilité. L'IVM travaille à l'avant-garde des débats scientifiques et sociétaux actuels pour contribuer à un avenir plus durable. À travers des recherches solutionnistes, multi-, inter- et transdisciplinaires, les chercheurs de l'IVM cherchent à comprendre la complexité du monde et à proposer des solutions. Ils étudient les processus hydrologiques et climatiques, ainsi que la manière dont ces processus entraînent des risques et des opportunités pour la société, l'économie et l'environnement. Le groupe Risque de Sécheresse de l’IVM développe de nouvelles méthodologies et des résultats pertinents pour les politiques sur les thèmes de l’analyse des risques de sécheresse et de l’adaptation aux sécheresses.À propos de l’UNU-EHS :L’Université des Nations Unies est le think tank mondial des Nations Unies. L’Institut pour l’Environnement et la Sécurité Humaine (Bonn, Allemagne) se concentre sur l’avancement de la sécurité humaine et du bien-être en réduisant les risques actuels et futurs liés aux dangers environnementaux et au changement climatique. Ses principaux domaines d’intervention sont les risques et l’adaptation, ainsi que la transformation. https://unu.edu/ehsÀ propos de l’IDRA :L’Alliance Internationale pour la Résilience face à la Sécheresse (IDRA) est la première coalition mondiale à créer un élan politique et à mobiliser des ressources financières et techniques pour un avenir résilient face à la sécheresse. En tant que plateforme croissante de plus de 30 pays et 20 institutions, l’IDRA puise dans les forces collectives de ses membres pour faire avancer les politiques, les actions et le renforcement des capacités pour la préparation à la sécheresse, tout en reconnaissant que notre résilience à la sécheresse et au changement climatique est uniquement aussi forte que celle de nos terres. Le travail de l’IDRA est aligné avec, et soutient, le mandat de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD), qui accueille le Secrétariat de l’IDRA.
La dégradation des terres compromet la capacité de la planète à soutenir l’humanitéL’incapacité à inverser cette tendance posera des défis aux générations futures7 des 9 frontières planétaires sont affectées négativement par l’utilisation non durable des terres, soulignant leur rôle central dans les systèmes terrestresL’agriculture est responsable de 23 % des émissions de gaz à effet de serre, 80 % de la déforestation, 70 % de la consommation d’eau douceLa perte de forêts et l’appauvrissement des sols alimentent la faim, les migrations et les conflitsUne transformation de l’utilisation des terres est essentielle pour que l’humanité prospère dans les limites environnementales de la planèteUn nouveau rapport scientifique majeur trace une voie urgente pour corriger la manière dont le monde produit sa nourriture et utilise les terres, afin d’éviter de compromettre irrémédiablement la capacité de la Terre à soutenir le bien-être humain et environnemental.Ce rapport, produit sous la direction du professeur Dr Johan Rockström de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique (PIK), en collaboration avec la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), est publié alors que près de 200 États membres de la CNULCD débutent le sommet de la COP16 lundi à Riyad, en Arabie Saoudite.La terre, fondation de la stabilité de la planète souligne le rapport. Il fait savoir que la terre régule le climat, préserve la biodiversité, maintient les systèmes d’eau douce et fournit des ressources vitales telles que la nourriture, l’eau et les matières premières. Intitulé « Retour au précipice : Transformer la gestion des terres pour rester dans les limites planétaires », ce rapport s’appuie sur environ 350 sources pour examiner la dégradation des terres et les opportunités d’action dans le cadre des limites planétaires.Cependant, la déforestation, l’urbanisation et l’agriculture non durable provoquent une dégradation des terres à une échelle mondiale sans précédent, menaçant non seulement divers éléments des systèmes terrestres, mais également la survie humaine.La détérioration des forêts et des sols affaiblit aussi la capacité de la Terre à faire face aux crises climatiques et de biodiversité, ce qui, à son tour, accélère la dégradation des terres dans un cycle vicieux d’impacts.« Si nous ne reconnaissons pas le rôle central des terres et n’agissons pas de manière appropriée, les conséquences se répercuteront sur tous les aspects de la vie, aggravant les difficultés pour les générations futures », a déclaré Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD.Aujourd’hui déjà, la dégradation des terres perturbe la sécurité alimentaire, pousse aux migrations et alimente les conflits.La superficie mondiale touchée par la dégradation des terres – environ 15 millions de km², soit plus que la superficie de l’Antarctique ou presque celle de la Russie – augmente chaque année d’environ 1 million de km².Les limites planétairesLe rapport, téléchargeable après la levée de l’embargo sur www.unccd.int et via ce lien, situe les problèmes et les solutions potentiels liés à l’utilisation des terres dans le cadre scientifique des limites planétaires, qui ont gagné une importance politique rapide depuis leur introduction il y a 15 ans.Ces limites définissent neuf seuils critiques essentiels à la stabilité de la Terre. L’utilisation ou la mauvaise gestion des terres par l’humanité affecte directement sept de ces limites, notamment le changement climatique, la perte d’espèces, la viabilité des écosystèmes, les systèmes d’eau douce et la circulation des éléments naturels tels que l’azote et le phosphore.Alarmant : six de ces limites ont déjà été dépassées et deux autres approchent de leurs seuils critiques (l’acidification des océans et la concentration d’aérosols dans l’atmosphère). Seule la limite relative à l’ozone stratosphérique reste dans un espace « sûr », grâce au traité de 1989 visant à réduire les produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone.« L’objectif du cadre des limites planétaires est de fournir une mesure pour assurer le bien-être humain dans les limites écologiques de la Terre », a déclaré Johan Rockström, auteur principal de l’étude fondatrice de ce concept en 2009.« Nous sommes au bord d’un précipice et devons décider si nous faisons marche arrière pour agir de manière transformative, ou si nous poursuivons sur une voie de changements environnementaux irréversibles », a-t-il ajouté.Le rapport établit comme référence l’étendue des forêts mondiales avant l’impact humain significatif. Un taux de couverture forestière supérieur à 75 % maintient un espace sûr, mais celui-ci a déjà été réduit à 60 % de sa superficie d’origine, selon la dernière mise à jour du cadre des limites planétaires par Katherine Richardson et ses collègues.Jusqu’à récemment, les écosystèmes terrestres absorbaient près d’un tiers des émissions de CO₂ causées par l’homme, même si ces émissions augmentaient de moitié. Cependant, au cours de la dernière décennie, la déforestation et le changement climatique ont réduit de 20 % la capacité des arbres et des sols à absorber l’excès de CO₂.Pratiques agricoles non durablesL’agriculture conventionnelle est le principal responsable de la dégradation des terres, contribuant à la déforestation, à l’érosion des sols et à la pollution. Les pratiques d’irrigation non durables épuisent les ressources en eau douce, tandis que l’utilisation excessive d’engrais à base d’azote et de phosphore déstabilise les écosystèmes.Les sols dégradés réduisent les rendements agricoles et la qualité nutritionnelle, impactant directement les moyens de subsistance des populations vulnérables. Parmi les effets secondaires figurent une dépendance accrue aux intrants chimiques et une conversion accrue des terres pour l’agriculture.Le tristement célèbre Dust Bowl des années 1930 a résulté de changements à grande échelle dans l’utilisation des terres et d’une conservation inadéquate des sols.Aujourd’hui, les zones sensibles à la dégradation des terres proviennent de la production agricole intensive et de la forte demande en irrigation, notamment dans les régions arides comme l’Asie du Sud, le nord de la Chine, les Grandes Plaines des États-Unis, la Californie et la Méditerranée.Pendant ce temps, le changement climatique – qui a déjà dépassé sa propre limite planétaire –accélère la dégradation des terres à travers des événements météorologiques extrêmes, des sécheresses prolongées et des inondations intensifiées. La fonte des glaciers de montagne et les cycles d’eau modifiés augmentent les vulnérabilités, particulièrement dans les régions arides.L’urbanisation rapide aggrave ces défis, contribuant à la destruction des habitats, à la pollution et à la perte de biodiversité.Les impacts de la dégradation des terres touchent de manière disproportionnée les pays tropicaux et à faible revenu, à la fois parce qu’ils disposent de moins de résilience et parce que les impacts sont concentrés dans les régions tropicales et arides. Les femmes, les jeunes, les peuples autochtones et les communautés locales subissent également les conséquences les plus lourdes. Les femmes font face à une augmentation de la charge de travail et des risques pour la santé, tandis que les enfants souffrent de malnutrition et de reculs éducatifs.Une gouvernance faible et la corruption aggravent ces défis. La corruption favorise la déforestation illégale et l’exploitation des ressources, perpétuant les cycles de dégradation et d’inégalités.Selon l’initiative Prindex, près d’un milliard de personnes n’ont pas de droits fonciers sécurisés, les taux les plus élevés se trouvant en Afrique du Nord (28 %), en Afrique subsaharienne (26 %), ainsi qu’en Asie du Sud et du Sud-Est. La crainte de perdre son logement ou sa terre compromet les efforts visant à promouvoir des pratiques durables.Les subventions agricoles encouragent souvent des pratiques nocives, alimentant la surutilisation de l’eau et les déséquilibres biogéochimiques. Aligner ces subventions sur les objectifs de durabilité est crucial pour une gestion efficace des terres.De 2013 à 2018, plus de 500 milliards de dollars ont été dépensés en subventions agricoles dans 88 pays, selon un rapport de la FAO, du PNUD et du PNUE publié en 2021. Près de 90 % de ces subventions ont soutenu des pratiques inefficaces et injustes qui ont nui à l’environnement.Actions transformatricesDes actions transformatrices pour lutter contre la dégradation des terres sont nécessaires pour revenir à un espace opérationnel sûr dans les limites planétaires liées aux terres. Tout comme les limites planétaires sont interconnectées, les actions pour empêcher ou ralentir leur dépassement doivent l’être également.Les principes d’équité et de justice sont essentiels pour concevoir et mettre en œuvre des actions transformatrices afin d’arrêter la dégradation des terres, en veillant à ce que les avantages et les charges soient équitablement répartis.La réforme agricole, la protection des sols, la gestion des ressources en eau, les solutions numériques, les chaînes d’approvisionnement durables ou « vertes », la gouvernance foncière équitable ainsi que la protection et la restauration des forêts, des prairies, des savanes et des tourbières sont cruciales pour stopper et inverser la dégradation des terres et des sols.L’agriculture régénératrice est définie principalement par ses résultats, notamment l’amélioration de la santé des sols, le stockage du carbone et l’amélioration de la biodiversité. L’agroécologie met l’accent sur une gestion holistique des terres, incluant l’intégration de la foresterie, des cultures et de la gestion du bétail.La régénération des bois, l’agriculture sans labour, la gestion des nutriments, l’amélioration du pâturage, la conservation et la collecte de l’eau, l’irrigation efficace, l’interculture, les engrais organiques, une meilleure utilisation du compost et du biochar – peuvent tous améliorer la teneur en carbone des sols et augmenter les rendements.Les savanes sont gravement menacées par la dégradation des terres induite par l’homme, alors qu’elles sont essentielles pour le bien-être écologique et humain. Elles abritent une grande partie de la biodiversité et du carbone, couvrant 20 % de la surface terrestre de la planète, mais elles disparaissent de plus en plus au profit de l’expansion des terres agricoles et de l’afforestation mal conçue.Actuellement, le taux d’extraction des eaux souterraines dépasse leur recharge dans 47 % des aquifères mondiaux, ce qui rend cruciale une irrigation plus efficace pour réduire l’utilisation agricole de l’eau douce.À l’échelle mondiale, le secteur de l’eau doit continuer de passer des infrastructures « grises » (barrages, réservoirs, canaux, usines de traitement) aux infrastructures « vertes » (reforestation, restauration des plaines inondables, conservation des forêts ou recharge des aquifères).Une distribution plus efficace des engrais chimiques est également essentielle : actuellement, seulement 46 % de l’azote et 66 % du phosphore appliqués comme engrais sont absorbés par les cultures. Le reste s’écoule dans les eaux douces et les zones côtières, avec des conséquences graves pour l’environnement.Nouvelles technologiesLes nouvelles technologies, associées aux mégadonnées et à l'intelligence artificielle, ont permis des innovations telles que l'agriculture de précision, la télédétection et les drones capables de détecter et de combattre la dégradation des terres en temps réel. Les avantages incluent également l'application précise de l'eau, des nutriments et des pesticides, ainsi que la détection précoce des ravageurs et des maladies.Plantix, une application gratuite disponible en 18 langues, peut détecter près de 700 ravageurs et maladies sur plus de 80 cultures différentes. Les cuiseurs solaires améliorés peuvent fournir des sources de revenus supplémentaires aux ménages, améliorer les moyens de subsistance et réduire la dépendance aux ressources forestières.Une action réglementaire, une gouvernance foncière renforcée, la formalisation des droits fonciers et une meilleure transparence des entreprises sur les impacts environnementaux sont également nécessaires.De nombreux accords multilatéraux sur les changements liés aux systèmes fonciers existent, mais ils n’ont en grande partie pas atteint leurs objectifs. La Déclaration de Glasgow pour arrêter la déforestation et la dégradation des terres d'ici 2030, signée par 145 pays lors du sommet climatique de Glasgow en 2021, n’a pas empêché l’augmentation de la déforestation depuis.Protéger les tourbières intactes et réhumidifier 60 % de celles déjà dégradées pourraient transformer ces écosystèmes en un puit net, ou une éponge, de gaz à effet de serre d’ici la fin du siècle. Actuellement, les tourbières endommagées sont responsables de 4 % à 5 % des émissions mondiales de GES, selon l'UICN.(*) Les références complètes figurent dans le rapport.Résultats de recherches récentes en chiffres :7 sur 9 : Limites planétaires affectées par l'utilisation des terres, soulignant son rôle central dans les systèmes terrestres.60 % : Couverture forestière mondiale restante, bien en deçà de la limite sécuritaire de 75 %.15 millions de km² : Surface des terres dégradées, soit plus que la taille de l'Antarctique, augmentant de 1 million de km² chaque année.20 % : Surface terrestre couverte par les savanes, désormais menacées par l'expansion des terres agricoles et des projets de boisement mal conçus.46 % : Surface terrestre mondiale classée comme zones arides, abritant un tiers de l'humanité ; 75 % de l'Afrique est constituée de zones arides.90 % : Part de la déforestation récente directement causée par l'agriculture, dominée par l'expansion des cultures en Afrique/Asie et le pâturage en Amérique du Sud.80 % : Contribution de l'agriculture à la déforestation mondiale ; 70 % de l'utilisation des ressources en eau douce.23 % : Émissions de gaz à effet de serre provenant de l'agriculture, de la foresterie et de l'utilisation des terres.50 % contre 6 % : Part des émissions agricoles dues à la déforestation dans les pays à faible revenu contre les pays à revenu élevé.46 % / 66 % : Efficacité des engrais pour l'azote et le phosphore ; le reste s'écoule avec des conséquences graves.2 700+ : Politiques nationales traitant de la pollution par l'azote, tandis que le phosphore est largement négligé.10 % : Part des terres arables mondiales cultivées avec des cultures génétiquement modifiées en 2018, principalement du soja (78 %), du coton (76 %) et du maïs (30 %).11 700 ans : Durée de la période de l'Holocène, pendant laquelle la température de la Terre variait dans une étroite plage de 0,5°C, avant une hausse de 1,3°C depuis le milieu du XIXe siècle.1/3 : CO₂ anthropique absorbé chaque année par les écosystèmes terrestres.25 % : Part de la biodiversité mondiale trouvée dans les sols.20 % : Déclin de la capacité des arbres et des sols à absorber le CO₂ depuis 2015, attribué au changement climatique.3 % : Part d'eau douce dans l'eau terrestre, principalement piégée dans les calottes glaciaires et les nappes souterraines.50 %+ : Grandes rivières mondiales perturbées par la construction de barrages.47 % : Aquifères épuisés plus rapidement qu'ils ne se reconstituent.1 milliard : Personnes ayant des droits fonciers précaires, craignant de perdre leurs logements ou leurs terres (par exemple, 28 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, 26 % en Afrique subsaharienne).1 sur 5 : Personnes dans le monde ayant payé des pots-de-vin pour des services fonciers en 2019, atteignant 1 sur 2 en Afrique subsaharienne.500 milliards USD+ (2013–2018) : Subventions agricoles dans 88 pays, dont 90 % ont alimenté des pratiques inefficaces et nuisibles.200 milliards USD/an : Financement public et privé pour des solutions basées sur la nature, contrebalancé par 7 000 milliards USD/an finançant des dommages environnementaux.145 : Nations ayant promis en 2021 d'arrêter la déforestation d'ici 2030 ; mais la perte de forêts s'est poursuivie depuis.La 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) se tiendra à Riyad, en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024. Thème : « Nos Terres, Notre Avenir » www.unccd.int/cop16La COP est l'organe décisionnel principal des 197 Parties de la CNULD – 196 pays et l'Union européenne.La CNULD, la voix mondiale des Terres, est l'un des trois principaux traités des Nations Unies connus sous le nom de Conventions de Rio, aux côtés du climat et de la biodiversité, qui ont récemment conclu leurs réunions (COP) à Cali, en Colombie et à Bakou, en Azerbaïdjan respectivement.Coïncidant avec le 30e anniversaire de la CNULD, la COP 16 sera la plus grande conférence des Nations Unies sur les Terres à ce jour, et la première COP de la CNULD organisée dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, qui connaît de première main les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse.La COP 16 marque un engagement mondial renouvelé pour accélérer l'investissement et l'action en faveur de la restauration des terres et du renforcement de la résilience à la sécheresse au profit des populations et de la planète.Conférence de presse d'ouverture de la COP 16 :Lundi 2 décembre à 13h15, heure locale (10h15 GMT), Salle de conférence de presse (MET-17), diffusée en direct via UN Web TV : https://webtv.un.org/enKit média de la CNULD COP16 et autres ressources : www.unccd.int/cop16/media-informationPoints forts des actualités de la COP 16 :Rapport spécial sur les terres : Johan Rockstrom, directeur de l'Institut Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique (PIK) (2 décembre)Lancement du Partenariat mondial pour la résilience à la sécheresse à Riyad (2 décembre)Lancement de l'Observatoire international de la résilience à la sécheresse (2 décembre)Lancement de l'Atlas mondial de la sécheresse (2 décembre)Lancement du rapport : Investir dans l'avenir des terres : évaluer les besoins de financement pour la restauration des terres et la résilience à la sécheresse (3 décembre)Dialogues ministériels :Instruments politiques pour la gestion proactive de la sécheresse (2 décembre)Libérer les financements publics et privés pour la restauration des terres et la résilience à la sécheresse (3 décembre)Impacts de la dégradation des terres et de la sécheresse sur la migration forcée, la sécurité et la prospérité (3 décembre)Programme complet de la COP 16, piste de négociation et agenda d'action : unccd.int/media/50289/openAccréditation :https://indico.un.org/event/1005866/registrations/15631Contacts médias :Fragkiska Megaloudi : +30 6945547877 (WhatsApp), fmegaloudi@unccd.intJuliane Otto : +49 331 288 2492, jotto@pik-potsdam.deTerry Collins : +1-416-878-8712, tc@tca.tcDes auteurs et experts sont disponibles pour des interviews en amont de l’événement.Le rapport complet est disponible en avant-première pour les médias : https://bit.ly/3OmArry
UNCCD COP16:Advancing global action on land restoration and drought resilienceJournalists are invited to attend Day 2 of COP16, where high-level dialogues, report launches and press events will focus on tackling the pressing challenges of desertification, land degradation and drought. The day will see the launch of key reports and ministerial dialogues on innovative financing solutions, nature-based strategies and collaborative approaches to ensure land resilience and improve livelihoods.Key EventsMinisterial Dialogue on Finance: “Unlocking public and private finance for land restoration and drought resilienceWhen: 10:00-13:00Where: Main Committee RoomThe ministerial dialogue addresses the critical need for increased investments to combat land degradation, desertification, and drought, which cost the global economy 10 trillion USD annually. Public finance supports long-term restoration projects, while private finance introduces innovative tools like green bonds and impact investing.Ministerial Dialogue: Impacts of Land Degradation and Drought on Forced Migration, Security and ProsperityWhen: 14:00-16:30Where: MET-11The ministerial dialogue will examine how sustainable land management (SLM) and drought resilience can address the interconnected challenges of land degradation, forced migration, and conflict. With 3.2 billion people globally affected by land degradation and over 120 million forcibly displaced, these issues undermine stability, security and livelihoods.Key ReportsInvesting in Land’s Future: Financial Needs Assessment for UNCCD ReportWhen: Tuesday, 3 December 2024, 08:45–09:45Where: MET-33The report highlights that the world needs US$1 billion a day - the equivalent of the annual amount wasted on polluting subsidies - to reverse land degradation, restore ecosystems and build drought resilience, and underlines the urgent need to scale up financial commitments and promote innovative solutions to bridge the funding gap.Economics of Drought: Investing in nature-based solutions for drought resilience Report When: Tuesday, 3 December 2024, 10:00–10:30Where: MET-05This report highlights the underestimated economic costs of drought, which go beyond immediate damage to impact critical sectors such as energy, health and the wider economy. By investing in sustainable land and water management, the report highlights how nature-based solutions not only mitigate the multi-billion dollar costs of man-made drought, but also deliver far-reaching economic, social and environmental benefits.Other Press EventsDaily Press Conference: Media Briefing on Drought and FinanceWhen: Tuesday, 3 December 2024, 12:30–14:30Where: MET-17Speakers:Andrea Meza Murillo, UNCCD Deputy Executive SecretaryPablo Muñoz, Program Officer Global MechanismKey speakers will discuss the highlights of the Investing in Land’s Future: Financial needs assessment for UNCCD report as well as the Economics of Drought: Investing in nature-based solutions for drought resilience report. This briefing will provide an opportunity for journalists to engage directly with experts and understand the broader implications of these findings for global land restoration efforts.To follow live: https://webtv.un.org/en/scheduleMedia AccreditationAll journalists must be accredited to attend. Accreditation can be completed through the Online Registration System (ORS). Additional information, including the full agenda and session details, is available on the COP16 website.For inquiries, contact press@unccd.intKey resources Press releases and other media materials from COP16 updated daily: XXXUNCCD COP16 Trello Board, including branding guidelines and key messagesUNCCD COP16 websiteHost country website COP16 conference app available in the Apple app store and Google PlayUN WebTV – live broadcast of key plenary sessions with live interpretation in all six UN languages.Press and media kitSocial media kitPhoto assets – Flickr and Earth Negotiation Bulletin Future Key COP16 Events for Media 3 December: Launch of the Investing in Land’s Future: Financial needs assessment for UNCCD Report3 December: Launch of the Economics of Drought: Investing in nature-based solutions for drought resilience Report3 December: Ministerial dialogues on Finance and Migration4 December New Nature of Business Book Launch4 December Fashion for Land6 December: Launch of the Primer on Urban-Rural Linkages and Land9 December: Launch of the Global Aridity Trends Report