Racing to restore 100 million hectares of Africa’s Great Green Wall
-
27 October 2021
-
Press release
Bonn, 27 October 2021 – Ministers of environment, finance and planning from Africa’s Great Green Wall countries and the partners active in the initiative met yesterday to discuss new arrangements to help countries in the Sahel Region to restore 100 million hectares of degraded land by 2030.
Meeting for the first time since the Great Green Wall Accelerator was announced in January, the partners reviewed proposals to overcome bottlenecks. There was real enthusiasm to fast-track efforts to ensure that pledges, that have now reached US$19 billion, are turned into acres and action at local level.
The partners’ remarks focused on building a common understanding around key issues. First a harmonized results framework with five pillars is a critical tool to make it easier to access the pledged funds and to monitor the results on the ground in the 11 countries of the Great Green Wall.
Second, each country has its own partners and can develop their own programs based on their needs. A national level multi-stakeholder forum to exchange information and integrate the Great Green Wall into national development programs is essential.
Third, a harmonized two-tier framework and approach could strengthen coordination at the national and at the regional levels. Lastly, building capacities at the national and local levels would help to overcome operational challenges, inspire the development of bankable projects and unlock action on the ground.
“The partners are committed to work at an accelerated pace. We have collectively agreed a harmonized results framework. Pipelines of bankable projects are slowly emerging. There is a real sense of buzz about the Great Green Wall. In Africa and around the world. And that is critical,” said Ibrahim Thiaw, Executive Secretary of the UNCCD, in his opening remarks.
“In a world that looks at the Sahel region and sees only despair, the Great Green Wall offers hope. In a world struggling to work out what ‘build back better’ or climate resilience or sustainable development really looks like, the Great Green Wall makes tangible and practical sense. It can be done. It must be done. And today we are here to discuss how we will get it done… effectively, further and faster,” said Ibrahim Thiaw, Executive Secretary of the UNCCD, in his opening remarks.
The Great Green Wall is an 8,000 kilometer stretch of land that will cover 100 million hectares of land along the southern edge of Africa’s Sahara Desert. It runs from Senegal on the Atlantic Coast to the Djibouti on the Red Sea.
The restoration of 100 million hectares of land by 2030 in the Sahel would create an estimated 10 million jobs and lock away 250 million tonnes of Carbon dioxide from the atmosphere into the soil.
The Great Green Wall Accelerator was announced by the Partners at the One Planet Summit held in January 2021 in Paris, France. The initial pledge of 14.3 billion United States dollars has grown to US$19 billion.
The Great Green Wall Accelerator, which is hosted by UNCCD, supports the Pan African Agency for the Great Green Wall (PAAGGW) in coordinating a harmonized approach to measuring progress throughout the Sahel region.
About the Great Green Wall
The Great Green Wall is an African-led movement with an epic ambition to grow an 8,000km natural wonder of the world across the entire width of Africa. The Wall promises to be a compelling solution to the many urgent threats not only facing the African Continent, but the global community as a whole – notably climate change, drought, famine, conflict and migration. Once complete, the Great Green Wall will be the largest living structure on the planet, 3 times the size of the Great Barrier Reef.
For more information contact ggw [at] unccd.int (ggw[at]unccd[dot]int)
La course pour la restauration de 100 millions d'hectares dans la Grande Muraille Verte d'Afrique commence
Bonn, 27 octobre 2021 - Les ministres de l'environnement, des finances et de la planification des pays de la Grande Muraille verte d'Afrique et les partenaires actifs dans l'initiative se sont réunis hier pour discuter de nouvelles dispositions visant à aider les pays de la région du Sahel à restaurer 100 millions d'hectares de terres dégradées d'ici 2030.
Réunis pour la première fois depuis l'annonce de la création de l’accélérateur de la Grande Muraille verte en janvier, les partenaires ont examiné les propositions visant à surmonter les goulots d'étranglement identifiés. Ils se sont montrés très enthousiastes à l'idée d'accélérer les efforts pour faire en sorte que les promesses, qui ont maintenant atteint 19 milliards de dollars, se traduisent par des hectares restaurés et des actions menées sur le terrain.
Les remarques des partenaires se sont concentrées sur la construction d'une compréhension commune autour de questions clés. Tout d'abord, un cadre de redevabilité harmonisé comportant cinq piliers est un outil essentiel pour faciliter l'accès aux fonds promis et le suivi des résultats sur le terrain dans les 11 pays de la Grande Muraille Verte.
Deuxièmement, chaque pays a ses propres partenaires et peut développer ses propres programmes en fonction de ses besoins. La mise en place d’un forum multipartite au niveau de chaque pays pour échanger des informations et intégrer la Grande Muraille verte dans les programmes de développement nationaux est essentiel.
Troisièmement, un cadre et une approche harmonisés à deux niveaux pourraient renforcer la coordination aux niveaux national et régional. Enfin, le renforcement des capacités aux niveaux national et local permettrait de surmonter les difficultés opérationnelles, d'inspirer le développement de projets bancables et de débloquer l'action sur le terrain.
"Les partenaires se sont engagés à travailler à un rythme accéléré. Nous avons convenu collectivement d'un cadre de redevabilité harmonisé. Des projets bancables émergent lentement. Il y a un véritable engouement pour la grande muraille verte. En Afrique et dans le monde entier. Et c'est essentiel", a déclaré Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, dans son discours d'ouverture.
"Dans un monde qui regarde la région du Sahel et ne voit que du désespoir, la Grande Muraille verte offre de l'espoir. Dans un monde qui s'efforce de définir ce que signifie réellement 'reconstruire en mieux', la résilience climatique ou le développement durable, la Grande Muraille verte est un projet concret et pratique. Elle peut être réalisée. Elle doit être réalisée. Et aujourd'hui, nous sommes ici pour discuter de la manière dont nous allons y parvenir... efficacement, plus loin et plus vite", a déclaré Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la CNULCD, dans son discours de bienvenue.
La Grande Muraille verte est un tronçon de 8 000 kilomètres qui couvrira 100 millions d'hectares de terres le long de la bordure sud du désert du Sahara en Afrique. Elle s'étend du Sénégal, sur la côte atlantique, à Djibouti, sur la mer Rouge.
La restauration de 100 millions d'hectares de terres d'ici à 2030 dans le Sahel permettrait de créer environ 10 millions d'emplois et de retenir dans le sol 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone capturés dans l'atmosphère.
L'accélérateur de la Grande Muraille verte a été annoncé par les partenaires lors du One Planet Summit qui s'est tenu en janvier 2021 à Paris, en France. La promesse initiale de 14,3 milliards de dollars américains est passée à 19 milliards de dollars américains.
L'Accélérateur de la Grande Muraille Verte, qui est hébergé par la CNULCD, soutient l'Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) dans la coordination d'une approche harmonisée pour mesurer les progrès dans toute la région du Sahel.
À propos de la Grande Muraille verte
La Grande Muraille Verte est un mouvement africain dont l'ambition est de faire pousser une merveille naturelle du monde de 8 000 km sur toute la largeur de l'Afrique. La Muraille verte promet d'être une solution convaincante face aux nombreuses menaces urgentes qui pèsent non seulement sur le continent africain, mais aussi sur la communauté mondiale dans son ensemble, notamment le changement climatique, la sécheresse, la famine, les conflits et les migrations. Une fois achevée, la Grande Muraille verte sera la plus grande structure vivante au monde, trois fois plus grande que la Grande Barrière de Corail.
Pour plus d'informations, veuillez contacter ggw [at] unccd.int (ggw[at]unccd[dot]int)
Publications
Coming soon