Le commerce illégal de la faune est considéré comme un facteur aggravant car les contacts entre l’animal et l’humain sont, par définition, faits sans contrôle vétérinaire. Lorsqu’on pratique un trafic et un recel illégal d’animaux, lorsqu’on pratique la chasse sans contrôle, lorsqu’on détruit les écosystèmes et pénètre dans des endroits infestés, on prend des risques.
La transmission d’Ebola en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest s’est faite entre les animaux sauvages et les humains, généralement à travers la chasse illégale. En d’autres termes, les animaux qui nous ont infectés ne sont pas venus dans nos villages ; nous sommes allés les chercher. La suite est réservée aux abonnés...